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Elisa Jarry : 16 ans et graine de championne
Jeune sportive de 16 ans, Elisa Jarry est licenciée au Club de Canoë-Kayak Dunois, et partira mi-septembre pour une compétition de haut niveau, en République Tchèque. Rencontre avec cette graine de championne !
1) Depuis quand pratiques-tu le canoë-kayak ?
Je pratique le canoë-kayak depuis 6 ans. J’ai fait partie du club de Chartres pendant 3 ans, avant de venir au club de Châteaudun, dont je fais partie depuis 3 ans.
2) Comment t’es venue l’idée de pratiquer ce sport ?
Mon père en fait depuis petit. Mon frère a essayé mais n’a pas vraiment aimé, du coup j’ai essayé à mon tour, mais la première fois, quand j’ai pratiqué en loisir à Chartres, ça ne m’a trop plu non plus. Du coup j’ai arrêté, puis j’ai essayé une deuxième fois, avec un aspect plus « compétition » et c’est ce qui m’a donné envie de continuer. Après, j’ai commencé à m’entrainer avec mon père.
3) Que t’apporte le canoë-kayak ?
Le canoë-kayak m’apporte du plaisir. Je passe beaucoup de temps sur le canoë. Dès que j’ai fini les cours, j’y vais. J’ai même été au Pôle Espoir à Tours, où nous avions des emplois du temps spéciaux pour nous entrainer. Moi, je m’entrainais entre 12h et 13h, puis après les cours.
4) Tu pars pour les Olympic Hopes le mois prochain. Comment te sens-tu ?
Je suis un peu stressée mais je suis aussi très heureuse. J’ai envie d’y arriver et de me donner à fond. Je m’entraine tous les jours, voire deux fois par jours. Je suis à 100% dessus.
5) Comment va se dérouler cette compétition ?
Ce que je sais pour le moment, c’est que nous partons le 13 septembre en avion. Il y aura une cérémonie avec tous les pays participants, puis il y aura les courses, sur 500m et 200m, seul ou en équipe, mais je ne sais pas encore ce que je vais faire. Après, je pense que nous devrions passer les séries, mais pour la ½ finale et la finale je ne sais pas, le niveau est élevé. J’en saurai plus la semaine prochaine, à l'occasion du stage prévu.
6) Combien de fois par semaine t’entraines-tu, pour la compétition, mais aussi hors compétition ?
Pour la compétition, je m’entraine tous les jours. Hors compétition, je fais aussi du VTT et de la course à pied et je m’entraine sur ergomètre, chez moi. Par exemple, la semaine dernière, je me suis entrainée 14 heures et c’est le maximum. Je fais attention à ne pas me mettre en surcharge d’entrainement. Il y a trois niveaux d’entrainement : moins de 10 heures niveau faible, 10h/11h niveau moyen puis, 12, 13 ou 14h qui représentent le niveau élevé.
7) Aimerais-tu devenir professionnelle de cette discipline ?
Il n’existe pas vraiment de professionnel dans le canoë-kayak. Mais il existe cependant des Pôles France, où tu as ton métier et la pratique sportive, mais il faut trouver le métier qui permet de pratiquer le canoë-kayak à côté et ce n’est pas facile. Cependant, cela me plairait de faire les Pôles France.
8) Quelles sont les capacités physiques exigées pour la pratique de ce sport ?
On pense à tort que tout dépend des bras, mais les jambes, le bassin… sont aussi très importants. Tout le corps est sollicité pour avancer. On essaye vraiment de chercher la glisse.
9) Quels conseils donnerais-tu aux jeunes Dunois qui voudraient s’essayer au canoë-kayak ?
Il ne faut pas avoir peur et y aller ! Parce que c’est un vrai plaisir de s’entrainer, de voir du monde. Cela permet de sortir de chez soi, de ne pas être seul… Et il y a vraiment une bonne mentalité dans le milieu du kayak !
